L’égo dans un verre de glaçons,
le vide dans une nouvelle boisson.
La fille dans ma dernière chanson,
l’oubli vient chercher sa rançon.
L’égo dans un verre de glaçons,
déborde et manque c’est mon poison.
Séparé par une fine cloison,
j’crois pas en moi comme mon talon.
L’égo dans un verre de glaçons,
comme si j’avais jamais accompli.
Quand j’réussis tout le monde est complice,
si j’rate c’est de ma faute, c’est trop complexe.
Donc l’égo dans l’verre de glaçons je l’emmerde.
Ego plus loin que l’horizon de la mer.
Rapport d’égal à égal.
Rapport d’égo à ego.
Ego qui passe pas la porte.
Ego qui passera la mort.
Ego dans verre en cristal.
Ego qui fait rompre la corde.
Ego qui dépasse les bornes.
Ego qui montre les cornes.
Ego de lendemain de concert,
amour pas propre, amoché et borgne.
Ego qui passe par la porte,
trou de souris dans la tête.
Ego totalement hors norme,
dans une Ford fait la fête.
Ego qui donne de la force.
Ego qui fait vivre l’enfer.
Ego qui jamais ne la ferme.
J’chante vive le vent d’hier.
Quand tout était plus simple,
quand tout était plus vrai,
mais bon le vent diffère.
Et moi j’peux rien y faire.
J’ai toute cette vie à vivre,
même si elle m’indiffère.
Chante vive le vent d’hier.
Y a rien qui me rend fier.
Je balance des ébauches.
J’regarde à droite à gauche,
heureusement j’ai mes coudières.
Savoir et vérité,
finissent pas ex æquo.
L’art dans la poubelle à carton,
fini les placebos.
Chante vive le vent d’hier.
Chante vive le vent d’hier.
Quand tout était plus simple.
Quand tout était plus vrai.